Crédit photo : luis gonzalez
En 2018, 160 militants ont été tués à cause de leur engagement
La Rédaction le 1 août 2019 à 10:13

Cette tendance, n’est pas nouvelle et ne se limite pas à quelques pays, elle se généralise dans le monde. En fait, le nombre de morts est en baisse par rapport à 2017, année la plus meurtrière avec 207 morts. Par contre, Global Witness note que le nombre pourrait être sous-évalué. D’une part, parce que hélas les choses se font plus discrètement et d’autre part, parce que certains événements se produisent dans des lieux très reculés et difficiles à certifier. De plus, il convient de mettre dans ce macabre décompte les militants, mais aussi les leaders autochtones qui défendent leurs terres et leurs intérêts.
Dans un triste classement, on pourrait mettre cette année en première place, les Philippines avec 30 meurtres. Parmi eux, neuf cultivateurs de canne à sucre, des femmes et enfants, ont été abattus par des hommes armés sur l’île de Negros. L’avocat représentant les familles des victimes, a subi le même sort quelques jours plus tard. La Colombie et l’Inde, ont compté 24 et 23 morts en 2018. Pour sa part, le Guatemala avec 16 meurtres confirmés, est le pays avec le plus de morts comparés au nombre d’habitants.
A ce sujet, l’ONG dénonce également une « tendance inquiétante » et une recrudescence du recours à l’intimidation et l’emprisonnement des défenseurs de l’environnement. Cette tendance, est largement alimentée par des investisseurs, y compris les banques de développement, dans des projets controversés. Le rapport, désigne nommément certaines entreprises accusées de faciliter les violations des droits. De nombreuses entreprises favorisent les pratiques et d’autres font semblant de ne pas être au courant. Elles se rendent coupables de passivité bienveillante en fermant les yeux.
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