La population française augmente selon le rapport de l’Insee
La Rédaction le 2 janvier 2020 à 5:01
Alors que le débat sur la retraite fait rage au-delà des positionnements politiques, il faut tenir compte du contexte. A ce titre, le traditionnel rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), est toujours très attendu et décortiqué. Le dernier en date, relate qu’entre 2007 et 2017, le nombre d’habitants a augmenté de 0,5 % par an en moyenne. Il souligne surtout, une grande disparité de croissance selon la densité des communes.
Les chiffres datent de 2017, mais il faut un temps de vérification pour que l’Institut les publie. Tout d’abord, ils font état que le pays compte 66 524 000 habitants (hors Mayotte) le 1er janvier 2017. Bien sûr, au-delà de ce simple chiffre, c’est surtout son évolution au cours d’une décennie qui est intéressante à observer. Entre 2007 et 2017, elle est en augmentation de 0,5 % par an en moyenne.
Cette augmentation est présente partout. Cependant, elle n’est pas aussi forte dans tout le territoire et elle ne s’explique pas pour les mêmes raisons dans toutes les zones habitées. C’est pour cela, que l’Insee les a classées en quatre catégories. La première est nommée « densément peuplée », la hausse est de 0,36 % en moyenne. Dans la deuxième « densité intermédiaire », on arrive à 0,42 %. Viennent ensuite, les communes dites « peu denses » qui ont largement profité de la décennie avec 0,65 % d’augmentation. Par contre, ce n’est pas le cas pour les communes « très peu denses », avec seulement 0,15 %. Pour cette dernière catégorie, il est à noter qu’elle a un fort taux de naissances dû à une population plus jeune.
L’Insee considère donc, que la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès (solde naturel) apparaît nettement positif à mesure qu’on se rapproche des centres urbains très densifiés. Du coup, la faible progression est due à de nombreux déménagements.
Ces nombreux déménagements, influents sur la répartition et l’augmentation plus importante dans les communes dites « peu denses « . En effet, de nombreuses personnes trouvent un logement en périphérie proche des principales agglomérations. Cette catégorie concerne beaucoup de communes d’environ 200 à 3 000 habitants, qui sont juste à l’extérieur des grandes villes. Elles deviennent la priorité des recherches d’habitation. C’est ce qu’on appelle le phénomène d’étalement urbain.
L’intérêt de ces communes, est de proposer un bon compromis entre la proximité avec les grands centres urbains, avec des conditions de vie plus agréables et moins chères.
D’ailleurs, plus la commune est « peu ou très peu dense », elle est proche d’une ville très dense, et donc, plus sa population augmente. On parle alors, de solde migratoire. Attention, cet effet ne dépasse pas 30 km autour d’un grand centre urbain.
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