Mélenchon l’aura son « grand coup de balai », François Hollande envisage de remanier son gouvernement avant l’été
Murielle le 8 mai 2013 à 8:25
Selon les déclarations du président de la République lors d’un entretien accordé à Paris Match, un remaniement ministériel pourrait avoir lieu dans les prochaines semaines.
Alors qu’il semblait vouloir conserver son gouvernement, François Hollande, interviewé par Paris Match, a indiqué le 7 mai que le remaniement ministériel arriverait «en son temps » et a certifié que « personne n'[était] protégé dans le gouvernement », ajoutant qu’ «Un jour, des choix et aménagements auront à être faits. Mais j’ai besoin de tous ».
Des déclarations qui auraient pu ravir Jean-Luc Mélenchon, qui le dimanche 5 mai dernier, tenait une grande marche dans les rues de Paris pour dénoncer l’austérité et encourager un basculement vers la sixième république.
Toutefois, le chef de l’Etat, sans équivoque, a déclaré que « Mélenchon n’a jamais fait partie de la majorité. Qu’il ne fasse pas semblant de s’étonner de notre politique aujourd’hui alors qu’il l’avait dénoncée par avance durant la campagne », tout en concédant qu’il y avait des « causes qui doivent nous réunir ». « Aujourd’hui, la lutte contre le chômage, le redressement productif, la place de la France dans la mondialisation sont des enjeux qui dépassent les clivages ». « Si nous n’avons pas la capacité de convaincre les Français qu’ils peuvent mieux vivre demain, il y aura une alternance, mais elle ne sera pas forcément entre la droite et la gauche », a-t-il poursuivi, affirmant être « sûr » d’avoir « bon cap ».
Le président français aura peut-être fini par apercevoir les signaux de détresse lancés de toute part et commencera, avec ce remaniement ministériel, à vraiment tenir «le bon cap ».
Mélenchon a fait bouger beaucoup de chose depuis 18 mois. Son audiance dépasse son électorat. Il a le mérite de donner une voix à des aspirations que ni le libéralisme ni le conservatisme ne satisfont. Moi, j’ai découvert à la présidentielle un candidat qui disait plein de choses belles qu’on entend jamais. Et qui disait, « c’est cela la direction ». Oui, c’est cela la direction.
dans l’espoir illusoire d’une reprise économique François Hollande cajole banquiers et milieux financiers.
Les déclarations sur le front de gauche sont expression du mépris pour son électorat à qui il avait promis de s’attaquer au monde de la finance, de réformer profondément le système bancaire;a contrario, après l’aval au traité Merkosy; après l’ANI, son gouvernement à bout de souffle s’attaque au salariat, aux retraités,
triste Sire!