Une étude, plutôt morbide révèle les causes principales de morts dans le monde
La Rédaction le 9 mars 2019 à 6:10
Nous savons bien que nous allons mourir un jour, on sait aussi que nous sommes égaux lorsque nous nous présentons à elle. Cependant, pour arriver devant, les choses sont bien différentes suivant les endroits et les cas de figure. Parfois, c’est même plutôt elle qui se présente à vous. C’est pour cela qu’une étude a été menée pour faire le point et savoir de quoi meurt-on à travers le monde.
Cette étude a été menée par une équipe de recherche anglaise conduite par Hannah Ritchie et Max Roser. Il en ressort, que la première cause de décès dans le monde, sont les maladies cardiovasculaires avec 17,65 millions de morts par an. La 2e cause est liée aux cancers sous toutes ses formes, qui est responsable de 8,93 millions. La 3e place, si l’on peut dire est occupée par les maladies respiratoires avec 3,54 millions de morts. En fait, la majorité des morts sont attribués à des maladies non-transmissibles (MNT), chroniques à long terme telles que les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires, le cancer et le diabète.
La première cause de mortalité, qui n’est pas la conséquence de maladies, sont les accidents de voiture et elle arrive en 9e position du classement. Le terrorisme et les catastrophes naturelles, n’apparaissent que vers la 30e place des causes les plus fortes de mortalités, ils font respectivement environ 35 000 et 7 000 morts par an. Ils sont loin derrière des causes que l’on imagine parfois même pas ou même plus. La diarrhée, la tuberculose et la malaria font encore des ravages souvent dans une indifférence coupable.
Cependant, le plus terrible dans ce classement, ce sont les disparités géographiques qui reflètent les inégalités sanitaires et économiques. Les causes de décès varient considérablement selon les pays et les niveaux de revenus à travers le monde. Les MNT, sont responsables de la majorité des décès dans les pays à revenu élevé. Par contre, les décès dus à des maladies, telles que les maladies infectieuses, la malnutrition, les carences nutritionnelles, les décès néonatals et maternels, sont généralement très faibles en termes relatifs.
Tout le contraire, dans les pays à revenu faible ou moyen. Au Kenya, par exemple, les maladies diarrhéiques sont la principale cause de décès. En Afrique du Sud et au Botswana, la principale cause de décès reste le VIH/sida. Ce même sida dans les années 1990 a entraîné en Namibie, au Kenya ou au Zimbabwe, une baisse de l’espérance de vie de 62 ans à 50 ans.
L’étude révèle aussi l’échelle mondiale, un recul de la mortalité infantile de moins 50 % ces dernières décennies. En 1990, près du quart de tous les décès concernaient des enfants de moins de cinq ans. En 2016, cette proportion avait chuté à un peu moins de 10 %. En revanche, la part des décès chez les plus de 70 ans est passée de 33 % à 48 % au cours de cette période. Cependant, là aussi, les écarts sont grands suivant les endroits. Ainsi, au Japon par exemple, environ 83 % des décès surviennent chez les 70 ans et plus. Les décès chez les enfants et les adolescents de moins de 15 ans représentent environ 0,25 % du total. Cela contraste avec le Sud-Soudan où la majorité des décès 44 %, surviennent chez des enfants de moins de cinq ans. En Afrique du Sud, où le VIH/sida est la principale cause de décès, la tranche d’âge la plus importante est celle des 15 à 49 ans.
A noter, que parmi cette liste, on retrouve les décès par exécutions et même les morts liés aux requins, 4 par an au total.
Crédit photo : echo-grid
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